Le Fonds monétaire international (FMI) a prévu que les monnaies numériques des banques centrales (CBDC), qui sont des cryptomonnaies soutenues par l’état, deviendraient bientôt une réalité car les banques centrales les émettront déjà dans un avenir proche.
Le rapport ne semble pas tenir compte du fait que le Venezuela a déjà publié une CBDC, bien que sa légitimité soit, bien sûr, extrêmement douteuse, mais il reconnaît que plusieurs banques centrales mettent déjà en œuvre un certain type de CBDC dans différents pays du monde. Il mentionne le programme pilote de l’Uruguay et d’autres pays comme les Bahamas, la Chine, l’Union monétaire des Caraïbes orientales, la Suède et l’Ukraine, qui, selon lui, sont “sur le point ” de lancer les essais du système.
L’article complet décrit comment le FMI, de concert avec la Banque mondiale, a entrepris un sondage fintech, cherché des réponses auprès des institutions financières des pays membres, puis fondé en partie ses conclusions sur les réponses de 96 pays participants. Ce chiffre le place dans une vision mondiale relativement large.
Le rapport traite également des études menées par plusieurs banques centrales intéressées d’en apprendre davantage sur l’effet potentiel de la CBDC sur la stabilité économique ainsi que sur la structure du secteur bancaire. Il a également été question du potentiel d’entrée d’institutions financières non bancaires et de transmission de la politique monétaire.
Les résultats indiquent diverses motivations menant à la création d’une CBDC, l’intérêt venant tant des économies avancées que des économies émergentes. Alors que les pays développés cherchent à offrir une alternative au cash, les sociétés fonctionnant de moins en moins avec de l’argent liquide, ceux qui les testent dans les économies en développement espèrent réduire les dépenses bancaires et résoudre le problème des populations dites sans banque.
Une similitude se dégage également du rapport en ce qu’aucun des pays interrogés n’aspire à une CBDC anonyme. Ils souhaitent tous que l’État puisse tracer ces cryptomonnaies.